Bonjour bonjour !
Ça y est ! J’ai la date et le nom de mon 1er évènement.
Je suis tout joie.
Bloquez votre 29 avril sur Paris pour cette 1ère édition du TalentLab.
Un évènement qui va faire réfléchir.
LinkedIn, Indeed, les ATS, les jobboards, les cabinets de recrutement…
Tout va y passer.
Je bosse maintenant sur le contenu.
Je vous tiendrai au courant ! D’ailleurs, j’ai une question pour vous à la fin de la newsletter sur l’évènement…
Cette semaine:
J’analyse le marché de l’évaluation des Soft Skills sous toutes les coutures: taille, leaders, faillites…
L’évènement du 29 avril, Le TalentLab, vos avis !
Bonne lecture !
Ça, c’est moi qui bosse avec un coach. J’ai eu mal pendant 3 jours aux bras. Les tractions, c’est violent quand même !!
Vous êtes plus de 80 à me soutenir, merci à vous !
Merci à ceux qui me soutiennent.
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Pour rejoindre les 81, c’est 6 euros par mois et c’est ici. 👇👇
Cette semaine, un partenaire tout rose: Teamtailor
La nouvelle est tombée ! Adrien Vicard, est le nouveau country manager de Teamtailor en France (et coucou à Lucille que j’ai vue démarrer !).
Cet ancien d’Apple et de Welcome To The Jungle débarque chez la marque “rose” pour accélérer.
Et l’accélération est marquée.
Teamtailor vient de signer son 1000e client en France. En l’espace de 6 ans, seulement !
Un exploit.
D’autant plus que leur taux de renouvellement est de 98%.
C’est dans ce contexte qu’Adrien arrive.
Faire de Teamtailor, l’ATS numéro 1 en France avec plus de 50 personnes dans l’équipe.
Mais Teamtailor veut aussi investir dans la communauté des recruteurs avec le soutien de nombreux évènements.
D’ailleurs son prochain événement, c’est le 27 février à Marseille, pour la Pink Hour.
=> Retrouvez les amis de Teamtailor ici
Le marché de l’évaluation
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du marché de l’évaluation. Notamment l’évaluation des “Soft Skills”.
Des outils de plus en plus utilisés par les recruteurs en France. Un marché qui est en plein développement. Un marché en croissance depuis 10 ans.
Et pourtant, un marché complexe. Car évaluer les compétences douces (traduction littérale, clien d’oeil à mes amis canadiens), en France, ne fait pas partie des pratiques courantes.
C’est toute une éducation et une évangélisation à faire pour ce marché.
1) Marché et Taille du marché
En interrogeant, plusieurs personnes, j’ai eu un chiffre autour de 100 millions d’euros pour la taille du marché.
Je parle bien des éditeurs de logiciels qui en général vendent le logiciel et beaucoup de services et formation autour.
J’ai une autre personne qui m’a parlé de 250 millions d’euros en appliquant un ratio, de 5000 euros de dépense moyenne en outil d’évaluation par entreprise.
Ce qu’il faut garder en tête ?
13 % des entreprises disposent de méthodes d’évaluation des soft skills, et 8 % sont en train de s’en doter (Etude Lefebvre-Dalloz).
Le marché est encore loin d’être mature mais il est compliqué. Les outils d’évaluation ne sont pas naturels en France comme ils peuvent l’être aux US ou au Canada.
Je reprends l’exemple qui m’a été donné mais au Canada, tous les fonctionnaires doivent repasser un test/évaluation tous les 2 ans.
Ils ont une habitude d’utiliser ces outils qu’on n’a pas en France.
Ce qui rend le sujet excitant et challengeant car on a eu de beaux crashs récemment.
J’évaluerai donc le marché autour de la 100 aine de millions d’euros. Ça va nous aider pour la suite.
2) Les Leaders
Les leaders
Assessfirst
Lancée en 2002, AF fait donc un ARR (revenu récurrent annuel) de 15 millions d’euros. Ce qui fait 15% du marché. C’est clairement le leader français de l’évaluation des Soft Skills en France avec 116 personnes. Ce graphique a été partagé par David Bernard.
AF a vraiment émergé ces 5 dernières années quand on voit notamment les chiffres publiés.
De 7 millions de CA à 15 aujourd’hui avec un EBITDA qui crève les plafonds. L’EBITDA de AF est de 3 millions d’euros en 2024 et des croissances moyennes de 20%. Et exclusivement sur du logiciel, sans formation ni conseil (ce qui n’est pas le cas de ses concurrents).
PerformanSe
L’acteur nantais qui a été racheté par la société de conseil, Bernard Julhiet en 2008 est l’historique des leaders. C’est l’outil que j’ai passé moi-même il y a 20 ans et il a été créé en 1988 !
Un CA de 8,6 millions d’euros, presque 2 fois moitié moins que AF. Le CA et la renta ont peu progressé sur les dernières années.
Mais comme tous les leaders qui se sont maintenus, il a progressé depuis 10 ans en suivant la tendance globale du marché.
PerformanSe, c’est 80 personnes avec une progression de 20% des effectifs en 2 ans et un part de marché de 9%. C’est le 2e acteur en France.
Central Test
La société créée par Patrick Leguide en 2002 fait partie des belles réussites.
Dans mes calculs, avec ce CA, Central Test est le 4e éditeur en France avec une progression stable et un CA autour des 5 millions. La part de marché est de 5%.
Talogy
Talogy qui s’appelait il y a quelques années Cubiks est l’éditeur d’un test que j’ai passé quand j’étais en école de commerce: le PAPI.
Cette boite américaine a connu une vraie décroissance aussi bien dans le CA que dans les résultats.
Il y a une cinquantaine de salariés et c’est le 3e éditeur de logiciel d’évaluations en France avec presque 6% du marché.
SHL France
C’est le 5e acteur en France sur l’évaluation. Cet éditeur anglais présent depuis plus d’une dizaine d’années en France est en légère décroissance et ne suit pas la tendance globale du marché. Une trentaine de personnes sont basée en France.
Avec 2,8 millions de CA, SHL détient donc 2,8% du marché.
3) Les challengers
Pour émerger dans ce marché en progression avec un gros besoin d’évangélisation, il faut se battre.
Il y a un tas de “petits acteurs” qui ont émergé et d’autres qui se sont crashés. D’autres qui sont là depuis longtemps.
J’en ai sélectionné quelque uns mais n’hésitez pas en commentaires à me faire vos retours, je les rajouterai au fur et à mesure.
Ces acteurs représentent la longue traine de la verticale car en cumulant les gros acteurs, on est à 40% du marché total. Ces petits acteurs représentent donc un total de 60%… ce qui nous fait un marché très éclaté !
Prismo: société de test en ligne lancée à Annecy puis rachetée par une société d’intérim, Interaction.
Trimoji: c’est une société qui édite des tests basée à Lyon créée par Aurélien Guillon. Solution très utilisée par les cabinets de recrutement et qui élargi son scope.
Yuzu: C’est une startup créée en 2022 par Léo Fichet qui mise sur l’évaluation par la gamification
Saven: Jean Pralong est le fondateur de cette société rachetée par CCLD, lui-même rachetée par Actual.
Il y a aussi: EgoSum, karli solutions, Saville Assessment, Thomas, E-testing (E-valuatio)…
Ces acteurs font entre 200 et 300 000 euros de CA comme c’est le cas pour Saven.
Les crashs
Goshaba: cette société éditait de l’évaluation gamifiée basée sur les sciences cognitives et a fermé ses portes fin 2024. Des grands comptes, une belle visibilité mais ils ont été pris de court en financements dans cette période.
Maki: cette société s’est lancée avec tambours et trompettes en 2022 pour révolutionner l’évaluation des compétences.
En 2 ans, ils n’ont pas réussi à trouver leur place sur ce marché et ont fait un pivot remarqué sur les agents conversationnels boostés à l’IA.
Ils viennent d’ailleurs de faire une levée de 26 millions d’euros sur ce nouveau projet.
4) Les enjeux
L’IA est sans conteste le Game Changer de ce secteur.
C’est d’ailleurs bien la 1ère fois que je vous parle d’IA car pour l’instant, je trouve encore que c’est gadget dans le recrutement.
Mais, dans l’évaluation des soft skills, je suis bluffé par ce qu’il est possible de faire en intégrant les modèles d’évaluation existant (Big Five, DISC…).
Clairement les éditeurs ont du souci à se faire si ils n’embrassent pas cette technologie et vite.
J’ai vu devant moi, un acteur non spécialisé en évaluation, lancer un test de soft skills personnalisé en quelques semaines et d’excellente qualité.
Le tout avec de l’IA. Et à un prix ridiculement bas.
Le marché va se transformer fortement dans les 2 prochaines années avec l’arrivée d’acteurs qui vont “commoditiser” les tests et obligé les éditeurs à identifier la valeur dans la chaine.
Tout va se jouer sur 3 choses:
l’intégration des solutions avec tout le reste (ATS, SIRH…)
l’expérience vécue par les candidats (simple, facile, agréable)
la capacité à innover et à rajouter de la valeur autour d’un test qui se “commoditise”
Bref, le secteur de l’évaluation des Soft Skills sera, à mon avis, une des partie du recrutement qui sera la plus transformée par l’IA.
La bonne nouvelle pour les recruteurs ? Probablement que les prix vont baisser.
Les news du marché
C’est une section sponsorisée pour annoncer toutes vos nouvelles et nouveautés.
La semaine dernière, je l’ai inauguré et j’ai eu d’excellents retours.
Pour en savoir plus
=> Apparaitre sur la partie news des Talents Narratifs
Le TalentLab
J’ai commencé à poser la question aux gens de LinkedIn hier.
Après 600 votes….la réponse est…(je vous laisse aller voir).
Mais avec une newsletter, on peut aller plus loin.
Voici les grandes thématiques que j’ai en tête pour cet évènement, je vous laisse voter sur ce qui peut vous intéresser:
Bonne journée et merci pour la fidélité !
Laurent
Sur la photo avec les tractions, je ne sais pas pourquoi mais je n'avais pas vu la barre noire en haut, et j'étais en train d'énumérer les technologies qui permettent de léviter comme celle qui est à la cité des sciences à la Vilette.
L'IA est carrément gadjet dans le recrutement !
Ca ne m'empêche pas d'être contacté chaque semaine par des commerciaux qui me promettent de révolutionner mon taf et tripler mon CA grâce à l'IA :)